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Soyuzmultfilm Moscou 1952
Snegourotchka (La Demoiselle des neiges). Texte : A. Ostrovsky. Mus. : H.A Rimski-Korsakov. Arr. : L. Shvartsa
réalisé par Ivan Ivanov-Vano, Alexandra Snezhko-Blotskaya. Écrit par Oleg Leonidov, Ivan Ivanov-Vano, Alexandra Snezhko-Blotskaya.
Direction aristique : Nadezhda Stroganova, Lev Milchin, Victor Nikitin.
Caméra : Nikolai Vohinov, Elena Petrova.
Voix : Nikolai Prilutsky, N Fedorov V Pekar L Azarch, ya. Pritkov V Svetsjnikova, T Federova, V Shilina
N. Fedorova, O. Ghemmerling, Ye. Tannenberg, Irina Svetlitsa, V. Valerianova, I. Troyanova, G. Nevzorova. Dessinateur : Vladimir Arbekov,
Vyacheslav Kotenochkin, Lidia Reztsova, K. Nikiforov Vladimir Danilevich, K. Malyshev, Grigory Kozlov Faina Yepifanova, Nadezhda Privalova, Boris Butakov,
B. Savkov, Roman Kachanov, Valentin Lalayants Elizabeth Komova, Roman Davydov, Tatiana Fedorova Konstantin Chikin, Michael Botov, V. Dolgikh
Producteur : B. Chekalov.
Prologue
Adieu l'hiver ! Les coqs se rassemblent...
Adieu l'hiver ! Les coqs se rassemblent...
et la Fée du Printemps viendra à l'aube.
et la Fée du Printemps viendra à l'aube.
Quand l'heure de minuit sonnera
s'achèvera ma longue veillée,
je pourrai alors me reposer, dans le creux de l'arbre.
Vous avez froid et tremblez ! Pauvres créatures !
Vous avez froid et tremblez ! Pauvres créatures !
Allez allez, dansez en rond, réchauffez-vous !
Allez allez, dansez en rond, réchauffez-vous !
(Chant des oiseaux)
D'un bout à l'autre de ce vaste monde,
les oiseaux se rassemblent, devant leur reine.
Obéïssants et loyaux sujets, ils se rassemblent.
Les oiseaux se rassemblent, devant leur reine.
Obéïssants et loyaux sujets, les oiseaux se rassemblent devant leur reine
Qui d'entre nous chante le plus gracieusement ?
Qui d’entre nous chante grossièrement ?
Ah ! Ah ! Il neige ! Il neige !
De gros flocons tombent ! De gros flocons tombent !
Vite, dans les buissons.
Il arrive, le roi Hiver !
("Froid, le froid est un plaisir pour moi")
Quand le froid frappe le bois et les murs des maisons de riches bourgeois, j'en suis content. Content, content !
Quand le froid frappe le bois et les murs des maisons de riches bourgeois, j'en suis content. Content, content !
Quand le gel fait grincer le grand portail de la cour dans ses charnières,
Quand le gel fait grincer le grand portail de la cour dans ses charnières,
puis que la fumée s'élève au dessus des maisons, fumée qui s'élève jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
puis que la fumée s'élève au dessus des maisons, fumée qui s'élève jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Sous le souffle du vent,
Je suis le Givre, je gèle tout, tout d'un coup. Je gèle tout quand je passe.
Depuis les plaines jusqu'aux forêts innombrables. Je passe.
Quand à minuit passe mon char, et que le froid paralyse tout.
C'est une nuit que personne n'oubliera jamais. Jamais !
Quel plaisir cela me donne. Combien je l'apprécie !
Ma chère Fée Printemps !
Te portes-tu bien ?
Et toi ? Comment vas-tu, roi Hiver ?
Merci je n'ai pas à me plaindre.
La terre des Berendeys n'oubliera pas cet hiver !
La saison a été merveilleuse cette année !
Un manteau de neige a couvert les terres, éclairées par une lune argentée de minuit.
Une telle beauté sur ces grandes terres !
Ça semble être très beau,
mais il est temps que tu retournes dans le Nord.
Je sais, je suis sur le retour.
Dès l'aube je chevaucherai
vers la Toundra sibérienne.
Et comment va notre fille, la Dame des neiges ?
C'est une femme maintenant, de 16 ans.
Elle se débrouille sans nourrice.
Aucune route ne conduit à son refuge :
elle peut y vivre sans souci.
("Avec mes amis, j'irai aux baies")
Je me dirige vers la forêt, en réponse au chant captivant de mes compagnons
Pour chanter en choeur, avec Lel, répétant les chants joyeux qui célèbrent le printemps,
Pour chanter en choeur, avec Lel, répétant les chants joyeux qui célèbrent le printemps,
Oh, Lado Lel !
Oh, Lado Lel !
Tel est mon rêve. Car sans chant je ne peux vivre.
Tel est mon rêve. Car sans chant je ne peux vivre.
C'est ce bon Lel qui me les enseigne. Et je les apprendrai vite.
C'est ce bon Lel qui me les enseigne. Et je les apprendrai vite.
Elle deviendra mélancolique en vivant au milieu de hiboux et des lutins.
Elle deviendra mélancolique en vivant au milieu de hiboux et des lutins.
Quelle folie ! Une jeune femme a besoin de liberté !
Je n'ai pas choisi ce lieu par goût.
Je sais que le soleil serait heureux de tuer notre chère fille.
Je sais que le soleil brulant pourrait faire arrêter et fondre,
dans le feu du ciel, et la passion de la flamme
le cœur de notre chère Snegourotchka, et nous ne pourrions la garder sauve.
Écoute ! Aucune fille ne pourrait être trop bien protégée.
- Laisse-moi m'occuper d'elle. - Non, je ne te laisserai pas !
Je ne pense pas qu'il soit bon que notre fille aille de l'un à l'autre !
Et comment donc, nez-rouge, pouvons nous la protéger comme il se doit ?
Écoute, mettons-nous d'accord :
le plus important est de continuer à la protéger.
Bobyl, ce pauvre diable, n'a pas d'enfants.
Nous lui confierons, elle sera sa fille.
D'accord.
Appelle la Dame des neiges.
Dame des Neiges !
Snegourotchka !
Snegourotchka, mon enfant !
Ah ! ouh !
Ah ! ouh !
Pauvre petite fleur sauvage.
Viens vite, viens dans mes bras !
Beauté !
Aimerais-tu vivre libre, parmi les gens ?
Oui, je le veux, je le veux, s'il vous plait.
Qu'est-ce qui t'attire au point de quitter mon palais ?
Que te manque-t-il ici en terre des Berendeys ?
Les chants des hommes ! Accepte, cher père,
et quand tu reviendras, avec l'hiver couvrir les forêts,
à la tombée de la nuit je chanterai,
Je chanterai pour apaiser notre solitude.
La plus joyeuse me fut enseignée par ce bon Lel.
Et d'où connais-tu ce Lel ?
Je l'ai vu passer depuis ma cachette.
Guidant les vaches en forêt, il chante toutes sortes de chansons.
Oh ! toi gardien !
Ce bon Lel, qui te l'a présenté ?
J'ai vu les filles se diriger à lui,
lui promettant les meilleurs baisers,
s'il chanterait pour elles. Et en effet elles l'appellent de tendres noms: Elegant Lel,
Charmant Lel, Lel bien aimé !
Ce Lel, dis-moi, chante-t-il si bien ?
("Nuit et jour, je suis prête à écouter des chants de berger")
Maman,
nuit et jour j'écoute ses chants de bergers.
Celui de l'alouette qui s'élève aux cieux en riant, et celui plaintif du cygne
qui retentit sur les lacs comme un rêve.
Oui. Et je sais, je sais
la voix pure du rossignol,
sa chanson sublime. Enchanteresse des nuits profondes ;
mais j'aime les chansons de Lel plus encore.
Oui, j'aime les chansons de Lel plus encore,
et nuit et jour, sans dormir ni se reposer
Je tends l'oreille et écoute ;
Et je sens tout mon cœur fondre
Écoutez ça... fondre.. FONDRE !!
Ô mot redouté ! Mot empli d'un mauvais présage !
Snegourotchka, évite Lel, ma fille.
Ne crois ni ses chants ni ses plaisants mots !
Un soleil ardent perce au travers.
Des mots qu'ont inventé les peuples,
« Dégel » est le plus terrible pour le givre.
Dame des neiges, évite Lel.
Je suis une enfant prudente et discrète,
Mais vous êtes déjà en colère après eux, après Lel, et le Soleil.
Mais je ne crains ni Lel, ni les chansons qu'il déclame.
Snegourotchka, si il devait arriver qu'un jour
tu sois remplie d'angoisse et de douleur..
Viens me trouver, mon enfant
et qu'importe ta demande. Je t'exaucerai !
Et je devrais envoyer un ordre pour te surveiller.
Eh, amis !
Goblins de la forêt !
Écoutez un instant !
Éveillez-vous et répondez à mon appel !
Snegourotchka a besoin d'être gardée !
Ecoute moi, Faun:
Si Lel, ou n'importe quel autre homme poursuit ma fille des neiges,
défends-la de leurs coupables tentatives;
Égare-les dans les fourrés enchevêtrés. Et mène les patauger dans les marais !
À vos ordres, mon maître !
Roi Hiver, Partons !
Roi Hiver, Partons !
Snegourotchka, adieu !
Adieu, dame des neiges, ma fille !
Adieu, dame des neiges, ma fille !
Adieu mon père !
("Au revoir, Carnaval")
Une année entière vous devriez dormir.
Et à la prochaine année, réveillez-vous de nouveau.
Adieu ! Adieu ! Carnaval. Carnaval.
L'été arrive bientôt à tire d'aile, adieu, ton soleil d'or et de feu !
Adieu ! Adieu ! Carnaval. Carnaval.
L'automne prendra son envol quand partira l'été. Adieu, ô cultures, récolte adieu !!
Adieu ! Adieu ! Carnaval. Carnaval.
Viennent ensuite les mois dont les nuits sont les plus longues. L'hiver blanc des neiges tombées.
Adieu ! Adieu ! Carnaval ! Carnaval.
Déjà, cependant, le jour s'allonge, le soleil est plus chaud.
Adieu ! Adieu ! Carnaval. Carnaval.
Quand vient le dégel, et quand les oiseaux une fois encore boivent l'eau des ruisseaux.
Vous verrez le Carnaval encore !
("La chanson de Bobyl")
Bobyl, le plus misérable de tous les gueux ! - appelé misère.
Il n'a rien sur terre, à dépenser ou porter, ni biens ni mobilier.
Il est temps de rentrer, ivrogne éhonté !
Regarde, regarde !
Quelle fille étrange !
Oh ! que veux-tu d'elle !
Ivrogne, tu aurais pu tout juste être tué, je pense.
Oh, une princesse ! Une vraie et bien vivante !
Princesse, dites-nous où vous allez !
Comment devrions-nous vous nommer ? Parlez, Princesse !
Snegourotchka. Où vais-je ? Comment pourrais-je le dire ?
Si vous le voulez bien, soyez mes hôtes.
Que celui qui eut l'intelligence de me trouver me prenne pour fille.
Adieu, mon père.
Adieu ma mère
Forêt, toi aussi, au revoir.
Adieu ! Adieu ! Adieu ! Adieu !
Acte 1
Devrais-je chanter ?
Ha, Lel, j'allais vous en prier.
Entendre vos chansons - est une joie immense.
Mais je veux en cadeau de remerciement que vous me cueillez une fleur pour ma chanson.
Vous plaisantez ? Vous moquez vous de moi ?
Pourquoi voudriez-vous une fleur ?
Si vous en désirez une, vous pouvez toujours la cueillir vous même.
La fleur n'est pas l'important.
Ce qui me tient à cœur est qu'elle soit un cadeau de vous, Mademoiselle.
Voici.
Je la garderai à un endroit remarquable.
Que toutes les filles le voient.
Et si elles me demandent qui me l'a donnée...
Je leur dirai qu'elle était de vous !
(La chanson de Lel)
La forêt s'éveille gaiement,
Et là-bas, le berger chante ;
Ah, comme il fait bon de vivre !
Le soleil brille radieusement.
Vous avez raison, élégant Lel.
Courez là où vous êtes adoré !
Cherchez l'Amour, là où vous vous tenez.
Le cœur de la dame des neiges est froid par nature.
Bien qu'il ne soit pas fermé à votre amour.
(La chanson des filles du village)
Lel, Lel, Lel, élégant Lel.
Leoli, Loeli, Lel, tellement gentil, tellement gracieux !
Notre Lelionka, Lel, notre Lel, élégant Lel,
Viens vite nous rejoindre, Lelionka !
J'ai amené des noix et des biscuits épicés arrivés par bateau.
J'ai amené des noix et des biscuits épicés arrivés par bateau.
J'ai bien peur d'être venu pour prendre l'une de vous en mariage.
Mais je ne souhaite pas payer de rançon pour elle.
Allons, lancez les à mes amies. Ces dames ne me laisseront pas partir, mes amis.
Celui qui gagne la belle doit payer une rançon.
Ne jouez pas avec Kupava.
Ne ruinez pas mon coeur de femme.
Snegourotchka, viens donc t'amuser avec nous, mon amie !
Faisons des rondes jusqu'à *** !
Le peu de temps qu'il me reste à batifoler et m'amuser.
Les derniers jours de mon enfance de jeune fille sont venus.
Dame des neiges, la dernière !
Je viendrai avec vous.
Laissez-moi amener mes baies à la maison, et j'accoure !
Amène Lel aussi !
Tu désires amener ton amie - la Dame des neiges,
Mais Lel également ?
Sans Lel, Snegourotchka sera très triste.
C'est ce que tu penses, eh ?
Avec moi, Mizguir, je suis sûre qu'elle serait bien plus heureuse !
Mais Mizguir, et moi ?
Eh bien, que Lel te choisisse !
Mon bien-aimé, je suis vôtre ;
Car je suis votre épouse.
En quels termes ?
Le cœur ne peut être cloué.
J'eusses pu vous aimer toujours, mais j'aime à présent une autre :
La Dame des neiges !
À quel point vous êtes répugnant. Je suis dégoûtée de vous, traître !
Oh, Rechenka, eaux glacées
Profond ruisseau au courant rapide.
Reçois-moi, masque ma tristesse
Prends ma douleur féroce
Mon cœur zélé aspirant à l'Utopie.
Pourquoi chauffer le cœur zélé ?
Cela ne mènera qu'à la misère, et mon cœur ne pourrait le supporter.
Pour les déceptions des filles, il y a un protecteur - le Tsar de Berendeys.
Vas à lui et demande justice, Kupava.
Acte 2 (chant des joueurs psaltery)
La voix vibrante et prophétique jaillit,
Chante, Ô Notre Tsar, Votre grandeur et Votre gloire !
Nos yeux aveugles sont tournés vers la terre,
Fermés pour toujours dans une nuit qui ne connaît l'aurore.
Gloire, Gloire à travers les âges au tsar avisé,
au protecteur de la paix !
Sans cesse, sur nos gousli, nous chanterons
Ô Notre Tsar, Votre grandeur et Votre gloire !
Ô grand tsar des heureux Berendeys,
Puissiez-vous vivre toujours.
Dans votre vaste royaume
où tout est bien.
- C'est donc ce que tu penses ? - En effet.
Je ne crois pas, Bermyata..
..en ton jugement rapidement déclaré.
Je ne pense pas que si il n'y a pas de meurtre..
Je ne pense pas que si il n'y a pas de meurtre..
.. Ni de vol, et juste un peu de fauche.
Avez-vous attrapé les voleurs ?
Et bien, chaque 6 du mois ils se font prendre. Les procédures ne sont-elles pas bonnes ?
Je ne pense pas. Laissez le vol.
Les voleurs finissent toujours pas se faire prendre.
Cependant, Bien-être est un important mot.
Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu dans mon royaume.
15 ans en réalité, que je ne l'ai pas vu.
Nos étés sont courts.
Mais ils le sont plus encore année après année.
Le printemps est plus froid.
Brumeux et âpre, comme l'automne.
Yarilo, le Dieu-Soleil, semble en colère contre nous.
Sage roi, pour quoi est-il en colère ?
En voici la raison:
Dans les coeurs de mon peuple j'ai vu venir la froideur.
Ils ont délaissé leur service de beauté et de joie,
et se sont dévoués à de nombreuses autres passions.
La vanité, la jalousie des habits des autres gens.
En bref, mon ami, à quel point nos sens sont devenus froids..
est ce qui met Yarilo le Dieu Soleil en colère,
Et le froid est sa vengeance. Tu comprends ?
Sage roi !
Pourquoi ne pas lancer un décret,
que les épouses agissent plus vertueusement,
que les maris regardent plus tendrement leur douce beauté.
Et les jeunes hommes devraient agir des deux manières
Envers les jeunes mariées dont ils sont si chèrement amoureux.
Une solution très simple.
Pouvons nous attendre qu'elle ait lieu ?
Non.
Et qu'est-ce donc qui est ordonné ?
Avant que le soleil ne soit furieux après nous..
Ils disent que cela avait déjà été ordonné.
Mais personne n'écoute à cause de tous leurs soucis et de leurs vins.
J'ai réfléchi à ce sujet toute la nuit jusqu'à ce que le soleil du matin se lève.
Et je suis arrivé à cette conclusion:
Demain, à la fête de Yarilo le Dieu Soleil,
Dans la forêt sacrée où tout mon peuple se réunit, j'en parlerai
à toutes les femmes et jeunes mariées, et à tous les hommes et jeunes mariés.
Ne soyez pas en colère.
Les jeunes mariées sont parties à cause d'une dispute avec les jeunes mariés.
Donc, qui sera là pour être marié ?
Ils se tiennent si loins les uns des autres désormais.
A quel propos se sont-ils disputés ?
Quelque chose qui a perturbé la paix au village.
La Dame des neiges a été récemment accusée
d'avoir fait tourner la tête de nombreux jeunes hommes.
Les jeunes mariées les ont attaqué par jalousie
Et la bataille est toujours en cours !
Le seul moyen de les arrêter est de les tenir à l'écart.
Une jeune femme vous prie, en larmes,
de lui accorder une audience.
Aux jeunes de mon peuple,
Ma porte n'est jamais close.
Mon père, Roi de lumière !
Parle, je t'écoute.
Qu'est-ce qui te fait du tord ?
Qui t'a déshonoré ?
Laissez-moi vous demander, roi éclairé,
Les serments sont-ils dignes de foi ?
Devons-nous croire en la conscience des gens ?
Et en ne la trouvant pas dans une personne, devons nous perdre complètement confiance ?
Comment pourrions nous ne pas croire en quelque chose, ma chère fille ?
Quelle est la lumière qui nous oriente
Si nous ne pouvons croire en la vérité et la conscience ?
Alors puis-je parler librement, Ô Roi radieux ?
Parle, je t'écoute.
("Souverains, noble, chevaliers des enfants...")
Tendez l'oreille à mes mots !
Les plus vaillants boyars. Les plus puissants et nobles.
Boyars majestueux, avec vos longues barbes flottantes,
Seigneurs de loyaux châteaux, et serfs va-nu-pieds !
Entendez, vous tous, les appels de votre tsar !
Sachez l'expression de son désir souverain !
Approchez-vous de son trône magnifique.
Approchez-vous de ce trône sublime
Du palais où
votre tsar vous appelle !
Venez à la cour
du tsar, venez tous..
vers son tribunal de justice,
Où il donne son jugement !
Je vous remercie, mes enfants, d'être venus. Où est le coupable ?
Grand tsar, Mizguir attend votre jugement.
Son crime est-il connu de tous ?
Son crime est-il connu de tous ?
Oui, il l'est.
Et toi, admets-tu ta faute ?
Je l'admets.
Mizguir, lui demanderais-tu de te pardonner ?
Mizguir, lui demanderais-tu de te pardonner ?
Souhaites-tu la prendre pour femme ?
Mizguir ne possède qu'un amour dans son coeur: Snegourotchka.
Honnêtes gens !
Ce mot justifierait la peine de mort.
Ce mot justifierait la peine de mort.
Ce mot justifierait la peine de mort.
Mais dans notre sang, il n'est pas de place pour les lois cruelles.
En conséquence, le tribunal condamne Mizguir
à l'exil de sa terre natale;
Puisse-t-il être congédié de chaque porte,
de chaque maison
qui tienne sacrées les coutumes de notre juste antiquité.
Je n'ai aucun mot pour ma défense.
Et pourtant, Ô Tsar, si vous aviez vu Snegourotchka apparaître..
Et pourtant, Ô Tsar, si vous aviez vu Snegourotchka apparaître..
N'ais-je pas l'air d'une dame ?
Ils admirent tous votre joli bonnet.
Salutations, Ô Tsar.
Snegourotchka, le temps est venu,
Choisis donc l'époux que tu désires !
Qui devrais-je choisir, Ô Tsar ! Je ne sais pas.
Ton cœur te le dira.
Mon cœur est silencieux.
Mon bon Roi !
Elle ne connaît pas l'amour.
Ne rien savoir de l'amour quand on est aussi honnête qu'elle ?
Ne rien savoir de l'amour quand on est aussi honnête qu'elle ?
Je n'y crois pas.
Mais si c'est la vérité...
C'est une offense au grand Yarilo ! À cause de ça, le Dieu est en colère contre nous.
Berendeys !
Celui qui avant l'aube prochaine...
fera naître l'amour dans le cœur de cette honnête enfant...
- Je jure et j'en fais le serment - avec un cadeau le plus royal, pourra la prendre pour épouse !
Grand Roi, ma passion ardente saisira son âme.
Croyez-moi.
Le pauvre berger, Lel le Dalmatien,
Le pauvre berger, Lel le Dalmatien,
et grâce au Dieu Soleil, notre Seigneur tout-puissant,
qui l'aidera
et la regardera dans les yeux.
Elle doit aimer aussi ! Avant l'aube du jour.
Illustre Tsar ! Révoquez mon exil.
Et je vous jure d'être celui qui gagnera
l'amour de ce jeune cœur vierge !
Mizguir et Lel !
J'accepte votre promesse ; je suis plein d'espoir,
J'accepte votre promesse ; je suis plein d'espoir,
J'accepte votre promesse ; je suis plein d'espoir,
J'accepte votre promesse ; je suis plein d'espoir,
et sans peur nous attendrons ce que le destin décide.
Dans les bois sacrés, ce soir...
Nous irons tous ensemble ; nous chanterons
et danserons des heures durant.
Acte 3
(« Dans les champs »)
Ah, le tilleul pousse sur la plaine !
Ah, le tilleul pousse sur la plaine !
En dessous du tilleul s'élève une tente blanche,
En dessous du tilleul s'élève une tente blanche,
En dessous de la tente se tient une fille.
Dans la prairie, ah, la belle
a réuni des fleurs et en fit une couronne.
Pour qui est cette couronne ?
Heureux le jeune homme qui la portera !
La couronne est pour son bien-aimé !
(« La chanson du Castor ») Un castor se baigne dans l'eau, et des canards aussi
Puis quitte le courant Et gravit une roche et se sècha.
Ai, Loeli, Loeli, Loeli ! Ai, Loeli, Loeli, Loelie ! Ai !
Et se sécha, et se sécha,
Et se sécha.
Du sommet de la roche, Il regarda tout autour, pour voir si quiconque approchait.
Ai, Loeli, Loeli, Loeli ! Ai, Loeli, Loeli, Loeli ! Ai !
Ai, Loeli, Loeli, Loeli ! Ai, Loeli, Loeli, Loeli ! Ai !
Les joyeux chasseurs, Et leurs chiens rapides suivent la piste du castor.
Ai, Loeli, Loeli, Ai !
Ai, Ai, Ai, Ai..
Ah, Ah, Ah, Ah, Ah, Loeli, Loeli, Ai !
Ah, Ah, Ah, Ah, Ah, Loeli, Loeli, Ai !
Quelles joyeuses festivités.
De généreuses personnes de tous côtés
qui ont travaillé si dur,
ayant dansé et chanté jusqu'à s'écrouler.
Seuls les bonshommes et honnêtes gens peuvent chanter si fort
et danser si bravement.
(«Un nuage au tonnerre conspira »)
Un jour le vent dit au tonnerre :
Un jour le vent dit au tonnerre :
Gronde, gronde. C'est moi qui déverse la pluie
Pour que la terre se rafraîchisse ;
Pour que les fleurs soient heureuses, grâce à nous. Les jeunes filles devraient aller cueillir des fraises,
Et les jeunes garçons devraient les y suivre.
Lel, mon Lel, mon Loeli, Loeli, Lel !
À travers les bois, un vieil homme passe lentement
À travers les bois, un vieil homme passe lentement
qui, voyant les jeunes filles, leur dit:
Mon enfant, dis-moi pourquoi pleures-tu si fort ?
La vilaine fille se cachant désormais là-haut, Ne répondra-t-elle pas aux appels que tu pousses ?
Entends-la te rire au nez au milieu des buissons !
Lel, mon Lel, mon Loeli, Loeli, Lel !
À travers les bois, un vieil homme passe lentement
qui, voyant les jeunes filles, leur dit:
Mon enfant, dis moi pourquoi pleures-tu si fort ?
La vilaine fille se cachant désormais là-haut, Ne répondra-t-elle pas aux appels que tu pousses ?
Entends-la te rire au nez au milieu des buissons !
Lel, mon Lel, mon Loeli, Loeli, Lel !
Merci Lel.
Parmi les honnêtes jeunes femmes, choisis celle que tu trouves la plus charmante,
Laisse-la, devant le peuple ici rassemblé,
Te donner un baiser en récompense de ta chanson.
Choisis-moi, choisis moi.
Snegourotchka, attends un instant.
Je suis tombé amoureux, tombé amoureux de toi. Ne le vois-tu pas ?
Patiente, patiente.
Attends donc un instant, Mizguir.
Je suis ivre d'amour, un fou !
Embrassant chaque souche de bois, la prenant pour sa douce image.
Les vertes lucioles luisant mornement,
tiennent lieu de la lumière des yeux de Snegourotchka.
Dans la profondeur des bois, poursuit son ombre encore !
Dans la profondeur des bois, poursuit son ombre encore !
Poursuivant un rêve, appelant pour son incarnation.
Le clair rayon du soleil seul peut éloigner ses rêves.
Le clair rayon du soleil seul peut éloigner ses rêves.
Acte 4
Ma mère, mes yeux sont emplis de larmes. Mon cœur est alourdi..
d'angoisse et de chagrin ! Je t'appelle:
Des eaux calmes tu sortiras pour entendre les gémissements
et les plaintes de ta fille.
La Dame des neiges, ma fille !
Qu'est-ce que tu me demandes ?
Oh, accorde moi le don de l'amour, car je vais aimer ou mourir,
Mais j'ignore les mots d'amour.
Et je ne connais pas le sentiment.
Tu oublies les craintes de ton père.
Tu oublies les craintes de ton père.
Que l'amour, ta mort sera.
Laisse moi faire mon propre choix.
Car un instant d'amour
me sera plus cher que des années d'angoisse et de larmes.
Oh mon enfant, ton vœu est déjà exaucé !
Oh fleurs magiques, apaisez la, enchantez ses pensées ! Que votre exaltation se répande dans son cœur !
Oh, maman, qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Comme charmant est tout ce qui est sur terre et dans les cieux,
Comme charmant est tout ce qui est sur terre et dans les cieux,
Quels doux reflets sur les vagues,
Quelles gentilles ombres ! Comme les forêts sont calmes !
Et le ciel, Maman ! Le ciel !
Il est relevé avec la saveur de l'amour donné par ta propre âme
Il est relevé avec la saveur de l'amour donné par ta propre âme
Le premier qui aura la chance de te rencontrer
sera celui à qui tu donneras ton amour.
Cache ton amour de Yarilo le Dieu Soleil;
Cours à la maison par les sentiers de la forêt
à l'ombre des buissons, et évite les rencontres.
Adieu, mon enfant.
Adieu, mon enfant.
Quel trésor possède ma poitrine ?
Sur quel sentier me guidera-t-il ? Vers quel homme que je ne connais pas encore.
Seule, je commence à suivre le chemin.
Snegourotchka !
Snegourotchka !
Je t'ai cherché en vain
la nuit dernière dans la forêt.
Dis, me crains-tu ?
Oh, non, Mizguir !
Mon cœur ne connaît plus la peur.
Laisse moi te regarder dans les yeux.
Je vois ton regard ouvert, j'entend ta voix ardente !
Snegourotchka, quels mots encourageants !
Plus ! Mon cœur s'affole de joie.
Regarde, plus clair et plus effrayant dans l'Est.
Cache moi là où se tiennent les ombres les plus profondes des bois. De Yarilo, les feux mortels du Dieu Soleil !
Cache moi là où se tiennent les ombres les plus profondes des bois. De Yarilo, les feux mortels du Dieu Soleil !
(la Chanson des garçons et des filles)
Nous avons semé le millet dans le plan Oï, did Lado, vous l'avez semé.
Nous battrons le millet sur le sol Oï, did Lado, nous le battrons.
Et comment battrez vous le millet ? Oï, did Lado.
Nous y mettrons les chevaux, did Lado. Les chevaux, nous les prendrons, Oï did Lado.
Nous paierons la rançon pour eux facilement, Oï, did Lado.
Quelle est la rançon qui nous est offerte ? Oï, did Lado.
Nous vous donnerons une jeune fille, Oï, did Lado.
Et il y en aura une de plus, Oï, did Lado. Et il y en aura une de moins, Oï, did Lado.
Puisse votre mariage être béni !
Vivez tendrement, vivez heureux, Et dans l'abondance.
Auguste tsar, vous m'avez commandé
de gagner ce cœur,
et j'ai accompli votre ordre.
Et maintenant, je vous demande de nous bénir ici !
Est-ce de ton plein gré que tu te fies
à l'amour de Mizguir ?
Ma fille, avec ta main,
lui offres-tu ton cœur ?
Oh seigneur tsar !
Demandez-le 100 fois !
Et cent fois je vous le dirai, si vous le désirez : Il est mon bien-aimé !
(« Et qu'est-ce qui m'arrive, la félicité ou la mort ?... »)
Comme je suis émue !
Est-ce l'extase ou la mort ?
Quel feu profond
pénètre mon être !
Oh, mère Printemps !
Oh, mère Printemps,
Merci pour cette exaltation.
Merci pour cette exaltation.
Cette joie divine qui m'a été donnée
de connaître l'amour !
De connaître l'amour !
Mon cœur, mon sang, la fibre de mon être
Mon cœur, mon sang, la fibre de mon être
Prend feu et brûle !
Je meurs et fonds complètement !
Mon cœur, mon sang, la fibre de mon être
prend feu et brûle !
Dans l'amour et la félicité !
Dans l'amour et la félicité !
Je meurs et fonds complètement !
Adieu, mes compagnons !
Adieu, adieu... Mon bien-aimé !
Adieu, adieu... Mon bien-aimé !
Oh, mon amour,
Oh, mon amour,
je suis toute à toi.
En ce dernier regard, reçois mon âme !
Snegourotchka, vis !
Oh merveille !
Miracle inouï !
Elle a fondu complètement, juste comme de la neige.
Ainsi la Dame des neiges, Snegourotchka, n'est plus.
Puisque je ne peux pas être avec elle,
je ne veux pas vivre dans ce monde !
La fille du Roi Hiver, la froide Snegourotchka, est morte.
Et avec la mort de sa merveilleuse apparence,
les longues périodes de givre ont cessé d'apparaître aussi.
Chassons les dernières traces de la froideur de son âme,
et tournons les vers le soleil.
Joyeux Lel !
Chante nous la chanson de Yarilo !
(Chanson de Yarilo)
Ô éclat et pouvoir, Dieu Yarilo !
Splendeur du monde, Gloire à Toi !
Ô éclat et pouvoir, Dieu Yarilo !
Ô éclat et pouvoir, Soleil, splendeur du monde, Gloire à Toi, Dieu Yarilo !
Gloire à Toi !
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